Première réflexion: la #technostructure a un diagnostic erroné. Il faut donc reconstruire un #système de santé car « cette technostructure fabrique les outils de son idéologie et ils ont maintenant l’idéologie de leurs outils ».
Avant de rentrer dans le détail de ce que l’on pourrait faire pour reconstruire réfléchissons un moment à la #médecine du XXIème siècle:
Il y a:
– Une triple transitions: #démographique, #épidémiologique, #technologique, c’est un changement radical, un changement éthique, philosophique, économique, politique qui se met en place sous nos yeux.
– Sans oublier les évolutions majeures que seront la #génomique, la #médecine #algorithmique, l’#intelligence artificielle et le #NBIC.
Il faudra pour résoudre ces problèmes s’éloigner de l’idéologie et des dogmes.
Cette technostructure et notamment les ARS qui sont seules décisionnaires comme d’ailleurs dans les CHU et dans les hôpitaux locaux cela devient inadmissible car ce système politico-administratif crée de lui-même tous les problèmes, c’est une étatisation qui s’est mis en place et je dis parfois avec un esprit très soviétique.
Nous aurons avec l’évolution choisie actuelle, une santé à deux niveaux dont une « low cost » qui se développe petit à petit et qui se développera de plus en plus également dans nos #territoires ruraux.
La solution c’est de traiter le mal. Je pense que:
le monde médical doit être reconnu, considéré, valorisé, et tout ceci dans des territoires vivants et dynamiques où il existe une attractivité.
Il faut aussi, c’est le deuxième temps, responsabiliser, et créer l’autonomie et des soignants et de nos concitoyens si l’on veut une démocratie sanitaire vraie et pas seulement « j’ai droit, j’ai droit, j’ai droit ».
Le tiers payant « généralisable », nous le savons tous que, c’est de l’irresponsabilité individuelle.
Les maisons médicales, c’est une fausse bonne solution, sauf si ce sont les médecins qui la font eux-mêmes.
La formation médicale doit être revue. Il faut maintenant aller plus loin sur un « #compagnonnage » c’est-à-dire qu’on accompagne réellement au lieu de n’avoir que des stagiaires.
Je pense également que dans tous les territoires et notamment ruraux, il faudra équiper quelques chefs lieux, sans oublier bien entendu toutes ces maisons médicales vides qui ont été créées et d’en faire des cabinets secondaires.
Je pense qu’il faut revaloriser la #visite à domicile, il faut aussi aller voir les patients, notamment les plus âgés, chez eux pour comprendre et pour essayer de les aider.
Enfin, le problème des gardes et notamment celui de la nuit profonde doit être je pense revu et doit être traité directement par les centres d’urgence et centre 15.
Il faut revenir à une condition d’exercice libérale, supprimer les conditions d’exercice rédhibitoires qui existent actuellement, soutenir ce grand virage ambulatoire, valoriser l’expertise du #médecin généraliste ce qu’on entend depuis 30 ans et qui n’a jamais été fait pour qu’il y est moins d’utilisation de l’hôpital qui lui-même est à bout de souffle.
Ce ne sont pas les idées dites nouvelles, ou autre « pensum » qui viendront régler le problème, comme par exemple: « les #innovations organisationnelles », plus de « #réseaux de soins », les « nouveaux modes de rémunération (#NMR) », « #assistants partagés », « #médecins adjoints », « #temps médical territorial ».
Toutes ces idées imbibées des mêmes idéologies ne permettront aucune amélioration.
Mais, ces réflexions sans cesse répétées finissent par trouver écho chez les élus locaux, qui semblent prêts (AMF, France urbaine) à étudier la nécessité d’une « meilleure coordination locale des vecteurs de santé… ». Pourquoi faire?
Quelle déception dans quelques années pour eux.
Pendant ce temps là, quelques derniers chiffres: « 26 805 médecins en exercice formés à l’étranger, sans doute 15 000 de plus dans les 5 ans nécessaires, cela fait 40 000 de nos enfants que l’on a empêcher de faire médecin ».
Quel scandale !