Nous vivons une profonde « dépression de l’homme occidental » accablé par la honte du passé et l’angoisse du futur…
Rien n’est plus dangereux qu’une foule qui panique, coincée dans une ornière névrotique, et chez qui on a « nettoyé » la mémoire au nom d’une certaine morale (c’est un retour à l’obscurantisme).
Cette foule qui panique nous conduit à l’apathie démocratique engendrant résignation, mais aussi, parfois et périodiquement, des sursauts de hargne explosifs.
Vivre comme nous le vivons, dans un univers cybernétique, c’est-à-dire loin du réel, connectés en groupes différents, parfois instantanément, le monde contemporain est devenu une foule « forcément » pseudo-délirante, pour certains (avec un brin de réalisme).
Il faut garder raison, résister à l’air audiovisuel que l’on respire.
Mais oser dire non est très éprouvant.
Il faut résister à l’odieuse utilisation militante des images quelles qu’elles soient sur les médias nationaux.
Il faut résister à l’odieuse utilisation militante des images quelques qu’elles soient sur les médias nationaux.
Il faut résister à novlangue, à cette guerre lexicale perdue.
Il faut résister au fait d’aimer l’autre de préférence au sien.
En conclusion, il nous faut ou il nous faudra rétablir l’ordre, répondre démocratiquement à la colère, et réconcilier.
…pour se faire, prendre un peu de hauteur, aussi souvent que possible, loin du tumulte.
A chacun sa montagne.
J´irai, sur la terre de mes ancêtres, conscient du bonheur de n´avoir jamais perdu mes racines, arpenter le Mézenc, seul sur ses sentes, tantôt bordés de bruyères, tantôt escarpés; arrivé tout en haut, je contemplerai alentour, et l´horizon, comme à chaque fois, fera naître des pensées vivifiantes.
Hubert Daudé
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